Len WisemanRéalisateur américain5 films répertoriés
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BIOGRAPHIE
Grand amateur de comic books, ayant toujours rêvé de devenir réalisateur, Len Wiseman s'est d'abord illustré en travaillant au sein des départements artistiques de nombreuses productions commerciales comme Stargate, la porte des étoiles (1994), Independence Day (1996), Godzilla (1998) - tous trois signés Roland Emmerich - et Men in Black (1997). Il y apprend, entres autres, la gestion d'un budget sur une grosse production. On lui prête alors une vision conceptuelle et plutôt avant-gardiste du cinéma, ce qui lui offre de décrocher des contrats pour mettre en scène des spots publicitaires pour PlayStation, Time Warner, Oracle, Intel et Activision. Il se fait ensuite la main sur des clips vidéo pour de nombreux groupes tels que Megadeth, Static-X, En Vogue, pour lesquels il reçoit quelques récompenses.Au début des années 2000, il rencontre Danny McBride par le biais de son agent, avec qui il partage une passion pour les films de genre. Ensemble, ils couchent sur papier le scénario de Underworld, une relecture du mythe vampirique où s'invitent des loups-garous. Son style particulier ayant retenu l'attention du producteur Skip Williamson, président de Lakeshore Records, celui-ci pousse sa société à s'intéresser au projet Underworld et prend le risque de confier cette grosse production à quelqu'un qui n'a pas encore fait ses preuves. Le succès - plus que correct - au box-office lui donne raison. Sur le plateau, Len Wiseman rencontre l'actrice Kate Beckinsale (qui deviendra sa femme) et retrouve au passage l'expert en maquillage et créatures Patrick Tatopoulos, avec qui il avait collaboré sur les films signés Roland Emmerich.
L'accueil enthousiaste suscité par Underworld permet aux deux compères d'entamer un nouveau projet, intitulé Black Chapter, l'histoire d'un agent de la CIA doté de pouvoirs paranormaux. Mais le projet, qu'Antoine Fuqua devait produire pour Disney, n'aboutira jamais. Len Wiseman se console avec l'écriture (toujours aux côtés de Danny McBride) et la production de Underworld 2 - evolution. Le metteur en scène y applique les mêmes recettes qu'auparavant, privilégiant l'atmosphère et le découpage plutôt que les explosions de gore. Malgré un budget à la hausse, le film engrange autant d'argent que le premier opus (un peu plus de 100 millions de dollars dans le monde). Cette petite déception n'empêche pas la mise en chantier rapide d'un nouvel épisode, un prequel avec toujours Len Wiseman aux commandes, dont la sortie est prévue pour 2008.
Entre-temps, en 2007, la Fox lui fait confiance pour relancer la franchise Die Hard avec un nouveau volet très attendu, Die Hard 4 - retour en enfer, premier de ses longs métrages sur lequel Len Wiseman n'a pas participé au scénario. Un polar explosif où il dirige Bruce Willis, qui reprend pour la quatrième fois l'insigne de John MClane.