Benoît PoelvoordeActeur belge65 films répertoriés
|
BIOGRAPHIE
C'est durant son année de terminale que Benoît Poelvoorde rencontre Rémy Belvaux et André Bonzel, deux amis avec qui il réalisera un premier court métrage intitulé Pas de C4 pour Daniel Daniel. Mais c'est avec le caustique C'est arrivé près de chez vous et son rôle de Ben le tueur que le comédien se fait connaître du grand public. Suit un passage au théâtre (Modèle déposé) et sur la chaîne Canal Plus, où ses chroniques Les Carnets de Monsieur Manatane remportent un franc succès. Dans un registre plus grand public, Benoît Poelvoorde mène en 1996 Les Randonneurs de Philippe Harel, une réussite au box-office. L'acteur enchaîne les comédies avec une prédisposition pour les rôles de grands cyniques, bêtes et méchants, comme en témoignent ses prestations dans Les Convoyeurs attendent (1998) et Les Portes de la gloire (2001) de Christian Merret-Palmair. En 2001, il retrouve le réalisateur Philippe Harel pour enfourner Le Vélo de Ghislain Lambert, avant de donner la réplique à Gérard Lanvin dans la grosse production Le Boulet (2002). Désormais très populaire, Benoît Poelvoorde reçoit en 2002 le prix Jean Gabin, récompense attribuée chaque année à un espoir du cinéma français. Un espoir concrétisé en 2004 avec le succès Podium, dans lequel, sosie mégalo de Claude François, le comédien démontre l'étendue de son talent comique et dramatique. La même année, l'acteur belge connaît une nouvelle consécration en rejoignant le Jury du 57ème Festival de Cannes présidé par Quentin Tarantino. A l'aise dans les projets décalés, il s'illustre dans les fantaisistes Atomik Circus (2004), Narco (id.) et Les Deux mondes (2007). Parallèlement, Benoît Poelvoorde s'essaie à un registre plus dramatique en donnant dans le thriller Entre ses mains (2005) une émotion rare à son personnage de vétérinaire inquiétant et en intégrant le quatuor masculin du film chorale de Nicole Garcia, Selon Charlie (2006). Il revient en 2008 à la comédie, en interprétant Brutus, fils de César, dans la superproduction Astérix aux Jeux Olympiques. Il rejoue aussi sous la direction de Philippe Harel, en reprenant son rôle de guide touristique dans Les Randonneurs à Saint-Tropez, suite du film tourné en 1997. Toujours la même année, il apparaît très rapidement dans la comédie noire Louise Michel, aux côtés de Yolande Moreau. En 2009, il continue d'amuser comme personne dans La Guerre des miss, nouveau film de Patrice Leconte. Renouant avec la comédie noire, dans la droite lignée de C'est arrivé près de chez vous, il s'illustre dans le rôle d'un écrivain suicidaire et désabusé pour Kill Me Please d'Olias Barco. Parallèlement, il interprète Jean-René, un chocolatier "hyperémotif" et délicat dont s'entiche une jeune blonde aussi mal à l'aise que lui, campée par Isabelle Carré (dans Les Emotifs anonymes de Jean-Pierre Améris). De leurs maladresses respectives va naître une histoire d'amour cocasse aux antipodes de celle entamée par les deux protagonistes dans Entre ses mains. En 2011, le comédien rend son tablier pour revêtir l'uniforme d'un douanier belge bourru et francophobe partageant l'affiche avec Dany Boon dans son Rien à déclarer.